La loi de 2023 visant à protéger les logements contre l’occupation illicite comprend plusieurs changements importants :

Sanctions pénales contre les squatteurs :

  • Les peines pour violation de domicile sont plus sévères, passant de 1 à 3 ans de prison et de 15 000 € à 45 000 € d’amende.
  • La définition de domicile est élargie pour inclure tout local d’habitation contenant des biens meubles appartenant à la personne.
  • L’occupation illégale de locaux commerciaux, agricoles ou professionnels est punie de 2 ans de prison
    et de 30 000 € d’amende.
  • La propagande incitant au squat est punie d’une amende maximale de 3 750 €.

Sanctions pénales contre les locataires défaillants :

Les locataires maintenant illégalement un logement à usage d’habitation après une décision de justice définitive peuvent être condamnés à une amende de 7 500 €.

Mesures pour lutter contre les impayés de loyer :

  • Les baux d’habitation incluent une clause de résiliation automatique en cas d’impayés de loyer, mais le locataire peut demander des délais de paiement.
  • Les délais pour régulariser des impayés et pour assigner un locataire en justice sont réduits.
  • L’expulsion d’un locataire pour non-paiement ne peut avoir lieu qu’après un délai de deux mois sauf en cas de mauvaise foi.
  • Les délais de grâce accordés aux occupants expulsés sont réduits à un minimum d’1 mois et un maximum d’1 an.
  • Ces mesures renforcent les droits des propriétaires et visent à dissuader les occupations illégales et les impayés de loyer.